Activité F.4
- Grappe scientifique biologique
- Grappe scientifique biologique I
- Chercheurs participants
- Partenaires et commanditaires
- Sous-projet A: Fertilité
- Sous-projet B: Céréales
- Sous-projet C: Serres
- Sous-projet D: Horticoles
- Sous-projet E: Environnement
- Sous-projet F: Fruits
- Sous-projet G: Laitière biologique
- Sous-projet H: Transformations de produits
- Sous-projet I: Parasites
- Sous-projet J: Communications
- Grappe scientifique biologique II
- Grappe scientifique biologique III
- Grappe scientifique biologique 4 (2023-2028)
Remplacements innovateurs aux herbicides et fongicides pour la production de pommes biologiques
Objectifs
Objectifs Ă court terme :
- Concevoir des pratiques de gestion des sols des vergers de pommiers HoneycrispMC pour améliorer la santé des arbres, augmenter la productivité, et contrôler les organismes nuisibles sans ajout d’herbicides chimiques.
- Réduire l’utilisation des fongicides pour la lutte contre la tavelure des pommes de 8-14 applications foliaires de soufre par atomisation par saison à une ou deux injections dans les troncs de plantes non toxiques inductrices ou élicitrices de résistance.
Objectifs Ă long terme :
L’objectif à long terme de ce projet est de fournir aux producteurs de pommes biologiques des technologies de lutte contre les mauvaises herbes et une stratégie de gestion de la tavelure qui augmenteront leur rentabilité et durabilité tout en réduisant de façon significative la charge de pesticides dans l’environnement et les émissions de carbone, améliorant ainsi la qualité des sols, de l’eau et de l’air.
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Le public veut de plus en plus réduire les apports possiblement nocifs pour la santé humaine et environnementale; l’utilisation de pesticides en agriculture est l’un des coupables souvent cités. Alors que de grands progrès ont été faits grâce à la lutte antiparasitaire intégrée (LAI) pour réduire l’utilisation d’insecticides dans les vergers de pommiers, il n’y a pas eu de réduction équivalente en herbicides et fongicides (Prokopy 1991). Des recherches considérables ont été menées pour la réduction d’herbicides et de fongicides, mais il est évident que pour parvenir à une réduction quantifiée de leur utilisation, il faut une approche révolutionnaire. De plus, il faut reconnaître que des changements majeurs dans toute partie du système de production de pommes affecteront de manière significative d’autres zones du système de production et qu’une approche de recherches complète est donc nécessaire.
Dans les vergers de pommiers, les mauvaises herbes peuvent constituer un problème tenace et elles sont généralement contrôlées par des applications d’herbicides. Si elles sont laissées sans surveillance, les mauvaises herbes entrent en concurrence avec les arbres pour les ressources disponibles comme l’espace, les nutriments et l’humidité. Les mauvaises herbes dans un verger en établissement peuvent être plus fortes que les jeunes arbres, ce qui entraîne une diminution cumulative de vigueur des arbres. Les biopesticides peuvent être utilisés pour lutter contre les mauvaises herbes sous gestion biologique, mais ils sont rares et chers. Le traitement à la flamme peut éradiquer les mauvaises herbes, mais il consomme du combustible et génère des gaz à effet de serre. La gestion des sols de vergers pourrait remplacer les produits agrochimiques dans la lutte contre les mauvaises herbes et son application peut réduire l’introduction de polluants de l’environnement. La gestion des sols de vergers peut cependant varier considérablement selon les conditions environnementales locales; les connaissances spécifiques à la région atlantique du Canada sur la lutte contre les mauvaises herbes pour établir des vergers biologiques sont limitées. Il faut des recherches sur des solutions à long terme qui n’utilisent pas de produits chimiques, et durables.
L’obstacle principal à la production de pommes biologiques dans la plupart des régions du Canada est la tavelure du pommier, une maladie fongique provoquée par le Venturia inaequalis qui peut mener à la perte totale de la culture (MacHardy 1996). Les producteurs conventionnels et ceux qui utilisent la LAI font de 8 à 10 applications de fongicides synthétiques par an alors que les producteurs biologiques reposent sur le cuivre et le soufre, et font souvent 14 applications par saison (~300 kg soufre/ha). Cela représente une charge non naturelle de fongicides synthétiques ou de cuivre et de soufre pour l’environnement en plus de l’importante consommation de combustible et de la génération de gaz à effet de serre provenant de leur application. La toxicité des fongicides et du cuivre sur les organismes non visés et la sensibilité des humains au soufre ajoutent au caractère non viable des fongicides conventionnels ou du cuivre et du soufre dans toute philosophie de production durable. Actuellement, il existe peu de choix de rechange biologiques efficaces et ils sont généralement encore appliqués plusieurs fois dans une même saison. Cette proposition décrit une approche révolutionnaire à la gestion de la tavelure des pommiers et d’autres maladies des pommiers avec des injections dans les troncs de plantes de substances naturelles ou de microorganismes qui provoquent des mécanismes de résistance à la maladie chez les pommiers. La résistance provoquée à la tavelure des pommiers par applications foliaires d’inducteurs naturels a déjà été démontrée. Les injections dans les troncs réduiront le volume nécessaire d’inducteur, viseront seulement l’arbre de récolte et donneront un contrôle à long terme par des produits à libération lente. Cela diminuera considérablement la charge de pesticides dans l’environnement, l’utilisation de combustible fossile et la production de gaz à effet de serre et rendra le système de production de pommes biologique économiquement viable.
Notre équipe tente de mettre au point des techniques de lutte antiparasitaire pour la production de pommes qui réduiront le coût des facteurs de production, protègeront l’environnement et assureront la santé humaine en réduisant l’utilisation des pesticides. Nous cherchons à fournir à tous les producteurs de pommes un accès aux nouvelles techniques de gestion et l’information pour la production de fruits de vergers biologiques grâce à des recherches scientifiques solides.
Chercheurs
Nom | Affiliation |
---|---|
, Chercheur principal julia.reekie@agr.gc.ca |
Biologiste recherchiste Agriculture and Alimentaire Canada Centre de recherches de l'Atlantique sur les aliments et l'horticulture 32 Main St. Kentville, NS B4N 1J5 |
, Codemandeur gordon.braun@agr.gc.ca |
Chercheur scientifique Agriculture and Alimentaire Canada Centre de recherches de l'Atlantique sur les aliments et l'horticulture 32 Main St. Kentville, NS B4N 1J5 |
Doug Nichols, Collaborateur | Nova Scotia Fruit Growers' Association 32 Main St. Kentville, NS B4N 1J5 |
Eric Specht, Collaborateur eric.specht@agr.gc.ca |
Agriculture and Alimentaire Canada Centre de recherches de l'Atlantique sur les aliments et l'horticulture 32 Main St. Kentville, NS B4N 1J5 |
Eric Bevis, Collaborateur eric.bevis@agr.gc.ca |
Agriculture and Alimentaire Canada Centre de recherches de l'Atlantique sur les aliments et l'horticulture 32 Main St. Kentville, NS B4N 1J5 |